Paroleries sur mesure


Promenade contée dans les jardins de Nant (Aveyron)

Prendre l’eau et le temps à rebours, remonter le long des canaux médiévaux et de nos mémoires, s’arrêter à l’écoute d’histoires d’hier et d’aujourd’hui à l’abri des jardins clos de Nant… S’avancer avec l’eau et les mots dans un même chant, pour une récolte de rêveries derrière les portes habituellement fermées des Vernèdes, là où le tendre, l’ombre, l’arbre mousseux et la sagesse des habitant.e.s jardinier.e.s nous attendent patiemment.

Contes au Jardin remarquable des Sambucs (Gard)

Ecouter des contes et écrire, emporté.e.s par la crue végétale du jardin des Sambucs : transport amoureux et poétique en vallée de l’Hérault, le temps d’une journée, en cheminant entre fleurs de rouille, essaims de verres colorés et cheminées de fées qui tanguent et se reprennent, dans une ivresse printanière qui vibre même dans les galets. Convoqués par la puissante douceur du jardin qui anime la rive, partager ces moments entre sève et rêve.

Promenade contée-parlée en vallée du Doudou

Dans le cadre du projet Grand Site de France – Conques Vallées Lot et Dourdou, une recherche de l’esprit des lieux au rythme des pas et des paroles croisées, parfois en occitan. S’abriter dans une chapelle, se parler en échos légendaires, s’émerveiller de la tige rouge des fougères et de la confluence des souvenirs en traversant le pont des pèlerins de St Jacques.

« A l’endroit des racines » sur le parcours « Land Art » du Mont Aigoual

Inspirée à la fois par les oeuvres d’art qui jalonnent le parcours forestier et la nature environnante, égrener des histoires entre vues souveraines sur les Causses-Cévennes et parfum des pins. Rendre hommage à différents regards artistiques portés sur cette jeune forêt, en écoutant le pic noir tambouriner sur l’écorce des arbres.

En bordure de la tourbière des Rauzes (Aveyron)

Rechercher avec un naturaliste la drosera – plante carnivore, l’Azurée des Mouillères – papillon élevé dans une fourmillère, ou l’orchidée Dactylorhiza – dont la racine en forme de main empoigne le sol, tout en chevauchant avec les contes populaires le cheval noir du Drac ou les « flambettes » qui illuminent la nuit tombée. Rester, le temps d’une double exploration, dans le mystère d’une terre qui ne dit pas où commence l’eau…